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chez maria O
19 mai 2009

Ooooooooouuuuuuuuuin!

Je préviens: plus bas, je vais avoir un discours très politiquement incorrect.
Nous sommes en pleine paperasse pour l’inscription de Nen à l’école. Tout est présenté et la résolution est tombée l’école que nous demandions (publique et à 500m de la maison) ne pourras pas prendre Nen, trop d’enfants… idem pour notre second choix aussi publique et à 600m de la maison…
Même en ayant présentées des réclamations, les différents secrétariats scolaire nous prédisent le choix entre :
-Pas de scolarisation jusqu'à 6 ans (pas obligatoire). Même en considérant cette option, le problème c qu’a 6 ans on sera dans le même cas…
-Une nouvelle école publique toute jolie ouvre ses portes en septembre bilingue écologique et tout le bazard la grande classe quoi ! Mais à 2,5km de la maison (aller retour pour moi : 2h20 par jour à pied ou 2h en voiture entre se garer ect… du coup c plus du tout écologique! Et avec Lolie sous le bras bien sur… top quoi)
-Une école à 500m de la maison avec 60% d’élèves immigrée et 15% d’enfants né en Espagne de famille immigrées première génération majoritairement marocains et pakistanais plus 10% de gitans. Un sympathique ghetto scolaire où le nombre d’élèves par classe n’est pas minorisé pour faciliter le travail de l’instit ou il n’y a pas d’appuis psycho pour l’intégration social des parents… bref rien d’exceptionnel puisque le gouvernement local considère que les élèves étrangers doivent êtres traité comme les nationaux. Pour partager les mêmes parcs et espace de jeux je peux vous garantir que nous avons entre nous et la grande majorité des familles de cette école un immense ravin non seulement culturel, religieux mais aussi linguistique et éducatif (les baffes volent!)
Je précise que dans les 2 centres que nous avons sollicités il y a 12 et 15 % d’immigrés. Ce qui nous parait quelque chose en phase avec la réalité sociale (parce qu’il y a aussi des écoles avec 0,5% d’étrangers ici :S).
Donc voila au risque de passer pour une raciste je suis en bataille actuellement pour que nous ayons droit pour Nen a une école ou il ne sera pas le chelou de la classe et ne pas nous retrouver complètement exclut du collectif parental.
Du coup je ne fais plus rien d’autre que de la bataille administrative. Et évidement je ne vous visite plus ni ne poste grand-chose. Donc les copines (oups! et le copain Sam bien sur!) excusez moi je reviendrais sous peu et de meilleur humeur je l’espère…
En plus ma machine m’a lâchée vendredi… je vois se pointer la déprime…

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Commentaires
N
Alors en Espagne non plus l'école n'est pas une priorité!! Dans la campagne française, il n'y a pas trop de mixité (hormis mes enfants qui ont du sang portugais) mais des classes surchargées où on accepte tout le monde donc: profs (très) énervés et apprentissages pas très appris!!<br /> Si j'aurais su, j'aurais pas venu!!!<br /> bon courage
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N
Pénible ces histoires d'école! Et le privé; vous avez en ESpagne? N'hésite pas à jouer des coudes, à motiver avec un grand-parent ou quelqu'un proche de l'école pour la dimension pratique..bref, brode, pleure...Quant aux ghettos, primo, c'est honnete de t'exprimer, secundo, c'est un choix personnel de ne pas le souhaiter. A paris cependant, il y a parfois des mixités sociales enrichissantes..A voir avec les instits si elles font de la pédagogie différenciée...Couarge!
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C
Pas facile toout çà ... j'espère que tu trouveras ton bonheur !!<br /> Amitiés, Val.
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A
Ca peut paraître nul effectivement comme combat (surtout quand on n'a pas à y faire face... Tu trouveras toujours des personnes bien "placées" pour te traiter de tous les noms) mais je comprends bien que tu te poses ces questions...
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L
Non non! pas de déprime sinon tu n'arriveras pas à mener "ton combat"...les inscriptions pour une scolarisation heureuse des enfants est un parcours du combattant, j'en sais qqchose avec nos 15 déménagements...alors faut pas baisser les bras...
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